Les industrie de l’horlogerie et du luxe communiquent pendant cette période leurs résultats et des informations les concernant.
Dans un article du quotidien romand le Temps de vendredi dernier, le nouveau PDG de Rolex , Bruno Meier, se livrait au jeu des questions réponse. Balayées les rumeurs de pertes abyssales pour cause de fonds placés chez Madoff et celles de sur-stocks, l’ancien banquier a très correctement replacé l’entreprise Rolex qui évolue dans un contexte difficile depuis novembre dernier, mais qui n’est absolument pas en danger, qui “se porte très bien” et qui a de bons potentiels de croissance. Société non cotée, Rolex n’a aucune obligation de publier ses résultats, ce que lui a fait remarquer le journaliste. Ainsi, nous n’apprendrons de l’entreprise que ce que son PDG voudra bien nous dire…
Autre son de cloche pour le groupe de luxe Richemont . Malgré des résultats intermédiaires plutôt bon, le groupe semble avoir particulièrement souffert d’octobre à décembre 2008. A fin septembre, les ventes avaient augmenté de 10% et le bénéfice de 5%, mais sur le dernier trimestre les ventes se sont effondrées (entre -5% et -15% selon les activités). C’est en Amérique que la baisse a été la plus spectaculaire (-24%). Les ventes en Europe ont baissé de 8%, alors que les variations sont restées positives en Asie, et particulièrement en Chine.
Le groupe, plutôt pessimiste dans ses prévisions pour 2009, n’attend pas de reprise, et va devoir procéder à du chômage partiel pour son unité Cartier dans le canton de Fribourg.
